Marche dans les pas de Guillaume Tell

On est à Altdorf, il y a 700 ans. À l’époque, la Suisse est sous la domination d’un empereur. Le canton d’Uri est soumis à la tyrannie d’un de ses baillis, nommé Gessler. Pour intimider la population, il installe son chapeau au sommet d’un poteau sur la place du village et à chaque fois que les habitants passent, ils doivent s’incliner. Guillaume Tell, lui, refuse de se prosterner. Il est aussitôt arrêté par les gardes.

Gessler lui propose alors un défi terrible: pour échapper à sa punition, il doit atteindre d’un carreau d’arbalète une pomme posée sur la tête de son propre fils. Guillaume Tell recule de cent pas, se concentre… Tout le monde retient son souffle lorsqu’il décoche sa flèche, et c’est une véritable explosion de joie lorsqu’elle transperce le fruit.

Or le bailli ne tient pas sa promesse, et emprisonne Guillaume Tell et son fils. Ils sont conduits sur un bateau qui doit les emmener en prison, de l’autre côté du lac des Quatre-Cantons. Une tempête se lève et comme Guillaume Tell est un bon navigateur, on lui demande de prendre la barre. Il se rapproche juste assez de la berge pour sauter à terre avec son fils, avant de repousser le bateau au large. Mais Guillaume Tell ne pardonnera jamais à Gessler et le tuera d’une flèche en plein cœur.